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Afrique du Sud-Coronavirus : la prison pour diffusion de fausses informations

Avec au moins 150 cas confirmés, l’Afrique du sud est le pays le plus touché par le virus en Afrique subsaharienne.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Un homme se rendant dans un lieu de culte avec un masque de protection à Mayfair, un quartier de Johannesburg, le 20 mars 2020. (MARCO LONGARI / AFP)

Pour lutter contre la propagation du virus "Fake news" (fausses informations) en période de crise sanitaire, les autorités sud-africaines ont adopté des mesures dissuasives. "Toute personne qui diffuse de fausses informations sur le nouveau coronavirus en Afrique du Sud encourt désormais une peine maximale de six mois de prison." Voici ce que dit la nouvelle loi publiée dans le Journal officiel. Une série d’autres lois ont été promulguées récemment pour tenter de limiter les dégâts causés par le virus qui frappe le pays.

Etat d’urgence

Pour tenter d'enrayer la propagation du Covid-19, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a déclaré le 15 mars 2020 l'état d'urgence nationale, fermé les établissements scolaires pour trois semaines et interdit l'entrée sur le territoire des ressortissants des pays les plus touchés par le virus.

Les colporteurs de rumeurs et de fausses informations et tous ceux qui ne respectent pas les consignes dictées par le gouvernement en cette période de crise sanitaire sont surveillés de près. Les contrevenants devront payer une amende et risquent même un "confinement" de six mois derrière les barreaux.

Selon l’OMS, l’Afrique du Sud compte à ce jour 150 cas confirmés, ce qui la place en tête des pays atteints par le virus en Afrique subsaharienne. L’épidémie progresse rapidement selon le ministre de la Santé, avec une hausse de près d'un tiers du nombre de patients contaminés en l'espace de 24 heures. Aucun décès n'a été enregistré en pour l'instant.

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