Afrique du Sud : l'incendiaire présumé du Parlement accusé de "terrorisme"
Zandile Christmas Mafe était déjà accusé d'être entré par "effraction" dans l'immense bâtisse située dans le centre du Cap, d'avoir "mis le feu aux bâtiments du Parlement" et d'avoir volé "des ordinateurs portables, de la vaisselle et des documents".
L'homme suspecté d'être à l'origine de l'incendie qui a ravagé le Parlement sud-africain a été accusé de "terrorisme". Zandile Christmas Mafe, un sans-abri de 49 ans, avait été arrêté dès le jour de l'incendie alors qu'il se trouvait dans l'enceinte du bâtiment. Il a été inculpé trois jours plus tard lors d'une brève comparution devant un tribunal du Cap. On lui reproche de s'être rendu "coupable de délit de contravention aux provisions de (...) protection de la démocratie contre le terrorisme et activités associées", selon l'acte d'accusation consulté mardi 11 janvier par l'AFP.
Le porte-parole du parquet a précisé qu'un "sixième chef d'accusation" avait été ajouté car "l'accusé a fait exploser un engin dans le Parlement". Zandile Christmas Mafe était déjà accusé d'être entré par "effraction" dans l'immense bâtisse située dans le centre du Cap, d'avoir "mis le feu aux bâtiments du Parlement" et d'avoir volé "des ordinateurs portables, de la vaisselle et des documents".
Depuis son arrestation, de nombreuses voix se sont élevées pour souligner qu'il n'était qu'un bouc émissaire, pointant les manquements à la sécurité et aux systèmes anti-incendie également mis en cause. Selon les premiers rapports des autorités sud-africaines, le système de détection d'incendie était "défectueux". Les pompiers sud-africains avaient lutté 48 heures avant de totalement maitriser l'incendie qui a ravagé les locaux où se réunit l'Assemblée nationale.
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