Crash du vol d'Air Algérie : les enquêteurs n'ont pas de "piste privilégiée"
Le Bureau d'enquêtes et analyses a présenté un premier rapport d'enquête sur l'accident, qui avait fait 116 morts, dont 54 Français.
"Pour l'instant, il n'y a pas de piste privilégiée." L'enquête sur le crash du vol d'Air Algérie, le 24 juillet au Mali, n'a pas encore permis d'expliquer l'accident, a annoncé le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA). Le BEA français a présenté, samedi 20 septembre, un premier rapport d'enquête sur le drame, qui avait fait 116 morts, dont 54 Français.
"Rien ne peut confirmer ou infirmer la piste terroriste" dans les éléments recueillis par les enquêteurs jusqu'à présent, a précisé Bernard Boudeille, un représentant du BEA. Par ailleurs, l'enregistreur des conversations dans le cockpit ne fonctionnait pas normalement et "ne permet pas de comprendre les messages" échangés au sein de l'équipage. Quant à l'enregistreur des données de vol, il montre que l'appareil a été victime d'une "chute brutale" après un "ralentissement de ses moteurs" à son altitude de croisière.
Début août, le BEA, chargé par les autorités maliennes de mener l'enquête technique, avait indiqué que l'avion, un McDonnell Douglas MD-83, avait été pulvérisé à son impact au sol après avoir perdu de la vitesse et viré à gauche pour une raison indéterminée alors qu'il traversait une zone orageuse.
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