Algérie : les enjeux d'une élection présidentielle jouée d'avance
Le président Abdelmadjid Tebboune est le grand favori de ce scrutin. Pourtant en 2019, il est élu avec une majorité toute relative. Les Algériens avaient boudé les urnes à 60 %. Le pays était en plein Hirak, des manifestations d'une ampleur sans précédent qui ont fini par chasser Abdelaziz Bouteflika du pouvoir, Abdelmadjid Tebboune l'avait alors succédé. Désormais, pour légitimer son mandat la participation est la clé. Les Algériens et surtout la jeunesse restent partagés : "Tebboune a fait des choses, oui mais il ne fait que poursuivre son ancien programme", analyse un jeune citoyen algérien.
Face à deux principaux opposants
Samedi 7 septembre à 17 heures, le taux de participation s'élevait à 26,46 %, en baisse de sept points par rapport à 2019. Les bureaux de votes ont donc fermé plus tard à 20 heures pour permettre aux retardataires de glisser le bulletin dans l’urne. Face à Abdelmadjid Tebboune, deux candidats : Abdelaali Hassani, un ingénieur des travaux publics, chef MSP, le principal parti islamiste, et Youcef Aouchiche, ancien journaliste et sénateur, à la tête du FFS, plus vieux parti d'opposition.
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