Elisabeth Borne en déplacement à Alger pour relancer la coopération franco-algérienne
Un mois et demi après la visite d'Emmanuel Macron en Algérie, la Première ministre veut donner une "impulsion nouvelle" au rapprochement entre les deux pays.
Un premier déplacement à l'étranger pour la Première ministre. Elisabeth Borne entame, dimanche 9 octobre, une visite de deux jours en Algérie pour donner "une impulsion nouvelle" à la réconciliation amorcée fin août par les présidents des deux pays. Elle sera accompagnée de 16 ministres, soit près de la moitié de son gouvernement.
Son déplacement débutera par le dépôt d'une gerbe au Mémorial du Martyr, haut lieu de la mémoire algérienne de la guerre d'indépendance (1954-1962) face à la France, ainsi qu'au cimetière Saint-Eugène, à Alger, où reposent nombre de Français nés en Algérie. La cheffe du gouvernement devrait lors de ce voyage rencontrer le président algérien Abdelmadjid Tebboune, avec qui Emmanuel Macron avait conclu le 27 août un "partenariat renouvelé" autour de six axes qui restent à concrétiser.
"Coopération économique"
Elisabeth Borne présidera dimanche, avec son homologue algérien, Aïmene Benabderrahmane, la réunion du cinquième comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN), où il sera surtout question de "coopération économique". Le CIHN doit se conclure par la signature "d'accords", qui porteront sur la formation, la transition énergétique, la coopération économique, la jeunesse et l'éducation, ainsi que le régalien. Il s'agit pour Paris d'orienter la relation franco-algérienne "vers l'avenir, vers des projets concrets".
Sur la question délicate des visas, "les discussions n'ont pas encore abouti", expliquait jeudi Matignon. Les présidents des deux pays avaient fin août ouvert la voie à un assouplissement du régime de visas accordés à l'Algérie, en échange d'une coopération accrue d'Alger dans la lutte contre l'immigration illégale.
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