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Burkina Faso : scènes de violences pendant des négociations avec l'ambassadeur français

L'hôtel Laico, où les médiateurs tentaient d'établir un plan de sortie de crise après le coup d'Etat du général Gilbert Diendéré, a été attaqué par des manifestants pro-putschistes.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un soldat pro-putchistes armé devant l'hôtel Laico à Ouagadougou, le 20 septembre 2015.  (SIA KAMBOU / AFP)

Les putschistes mettent la pression sur les médiateurs au Burkina Faso. Des violences ont éclaté, dimanche 20 septembre, dans le hall de l'hôtel Laico à Ouagadougou, où des médiateurs doivent annoncer un plan de sortie de crise après le coup de force du général Gilbert Diendéré.

L'ambassadeur français dans le bâtiment

Les violences ont été perpétrées par une centaine de sympathisants du général Diendéré, qui s'en sont pris à anti-putcshistes et à des journalistes amassés devant l'établissement. Ces hommes ont ensuite réussi à forcer leur passage dans le hall de l'établissement où ils ont saccagé le mobilier, avant de quitter les lieux. Le consulat français a demandé à ses ressortissants de rester confiner chez eux, indique un journaliste sur place. 

L'ambassadeur de France, Gilles Thibault, et son homologue américain se trouvaient dans le bâtiment au moment des violences. Sur twitter, le diplomate français explique être sain et sauf. 

L'ombre de l'ex-président Blaise Compaoré

 "Nous ce qu'on veut c'est que Diendéré reste et qu'il organise rapidement des élections comme il l'a promis. On se tue dans le quartier et dans le pays à cause de l'exclusion, il faut des élections inclusives", a déclaré sous couvert d'anonymat un sympathisant de Diendéré.

Le 17 septembre, des hommes Régiment de Sécurité Présidentielle (RSP) ont renversé les institutions de transition du Burkina Faso, avec à leur tête le général Diendéré. Le chef des putschistes est très proche du président déchu Blaise Compaoré, chassé par la rue en octobre 2014.

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