Ouagadougou : l'attaque revendiquée
Un groupe jihadiste a revendiqué les deux attaques survenues vendredi 2 mars, à Ouagadougou, au Burkina Faso. La France était visée.
Il a promis de mettre le Sahel sous la coupe jihadiste. Iyad Ag Ghali, touareg malien, chef du GSIM, le Groupe de soutien pour l'islam et les musulmans, a revendiqué les attentats de Ouagadougou, deux attaques simultanées contre l'état-major des armées burkinabées et contre l'ambassade de France. "Nos deux pays étaient visés, ça veut dire que les terroristes essaient de nous diviser, et c'est évidemment ce qui n'arrivera pas", a déclaré l'ambassadeur de France dans le pays, Xavier Lapeyre de Cabanes.
Représailles contre la France
Le Burkina Faso fait partie des cinq pays engagés dans la lutte contre l'implantation islamiste au Sahel au côté de la France. C'est ce qui en fait désormais une cible privilégiée des groupes terroristes. Les attentats de Ouagadougou seraient également des représailles contre l'armée française selon le communiqué de revendication. Le 14 février dernier au nord du Mali, les forces de l'opération Barkhane ont mené un raid contre des groupes jihadistes, une vingtaine d'islamistes auraient été capturés ou tués.
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