Feuilleton : l'appel des îles du Cap-Vert (1/5)

C'est un retour sur sa terre natale. Oscar quitte le Cap-Vert pour la France alors qu'il n'a que 10 ans. Aujourd'hui à la retraite, il a décidé de s'installer sur l'archipel. Cinquante après, peu de choses ont changé : "Il n'y a pas un bâtiment de la même couleur, c'est cette diversité que je trouve formidable".

Des îles vertes et sauvages

Le Cap-Vert compte dix îles, Santo Antão est la plus verte. Joël a changé de vie ici, grâce à celle qui a chanté son pays à travers le monde : Cesária Évora. Biochimiste, il est a fait construire un hôtel dans cet endroit du bout du monde et est devenu entrepreneur par la force des choses. "Je pense que je suis un peu fou parce que c'est une grande aventure", sourit le Français. À 5 heures de bateau de là, l'île de Raso n'est pas répertoriée dans les guides, car personne n'y habite. Blandine, à la tête d'une ONG, y observe les oiseaux. Le temps d'une nuit, elle va dormir dans ce lieu désert avec deux autres bénévoles.