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Centrafrique : la Française retenue en otage "n'est pas maltraitée"

L'archevêque de Bangui a donné des nouvelles rassurantes à France Info vendredi concernant Thérèse Priest, qui a été enlevée, lundi, par des membres de la milice anti-balaka. 

Article rédigé par franceinfo
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Thérèse Priest, l'humanitaire française enlevée en Centrafrique le 19 janvier 2015, sur une photo prise le 16 juin 2012. (  MAXPPP)

"Les conditions de détention sont difficiles, mais nous savons que les deux otages vont bien." Un proche de l'évêque de Bangui, la capitale centrafricaine, a donné des nouvelles rassurantes à France Info concernant la Française de 67 ans et un religieux centrafricain enlevés en Centrafrique, lundi 19 janvier. "Nous savons qu'ils ne sont pas maltraités, on le vérifie tous les jours, même s'ils sont retenus dans des conditions très spartiates", a confirmé une source diplomatique.

Les négociations pour la libération piétinent

Des membres de la milice anti-balaka, qui sévit dans certains quartiers de Bangui, ont revendiqué ce rapt. Ils demandent la libération d'un chef de leur groupe, arrêté et emprisonné par le bataillon de la Minusca, en échange de la libération de Thérèse Priest.

Le chef anti-balaka Rodrigue Ngaïbona, alias "général Andjilo", est poursuivi pour assassinats, rébellion, détention illégale d'armes de guerre, association de malfaiteurs, viols et pillages, selon le procureur général de Bangui. Mais d'après France info, les négociations piétinent.

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