: Vidéo Accusation de viols en Centrafrique : "Nous ne savons pas si ces faits sont avérés", déclare l'armée
Le ministère de la Défense a répondu aux accusations de viols contre les soldats français déployés en Centrafrique.
L'armée temporise. Après les révélations du Guardian sur un rapport de l'ONU accusant les soldats français en Centrafrique de viols et d'agressions sexuelles, le porte-parole de l'état-major, le colonel Gilles Jaron, est resté prudent, jeudi 30 mai. "Nous ne savons pas si ces faits sont avérés", a-t-il dit.
Une enquête ouverte depuis neuf mois
Au cours de ce point presse, le ministère de la Défense a révélé qu'il était au courant de ces accusations dès juillet 2014. Saisi à cette époque, le parquet de Paris enquête sur ces faits depuis neuf mois. Parallèlement, l'armée a ouverte une enquête interne.
Le rapport de l'ONU repose sur des témoignages, recueillis par des personnels de l'ONU déployés en Centrafrique. Ils "retracent des faits qui auraient été commis sur une dizaine d'enfants, sur le site de l'aéroport de M'Poko (à Bangui), entre décembre 2013 et juin 2014", a précisé mercredi le ministère.
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