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Vidéo Eléphants de forêt, gorilles, buffles... en danger : éco-gardes contre trafiquants au cœur de l'Afrique

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Temps de lecture : 2min - vidéo : 3min
VIDEO. Eléphants de forêt, gorilles, buffles... en danger : éco-gardes contre trafiquants au cœur de l'Afrique
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Article rédigé par France 2
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De nombreuses espèces protégées sont des cibles à abattre pour leur ivoire ou leur viande. La Brigade de lutte anti-braconnage qui opère dans un parc au sud-ouest de la République centrafricaine se bat à armes inégales pour défendre ce patrimoine naturel face à des hommes mieux équipés… Extrait du magazine "13h15 le samedi" du 16 novembre 2019.

Un jeu de piste à haut risque se joue au cœur du continent africain dans la forêt vierge des Aires protégées de Dzanga Shangha (APDS), au sud-ouest de la République centrafricaine (RCA). Des espèces toujours plus menacées (éléphants de forêt, gorilles, buffles…) vivent sur ce territoire dans lequel les éco-gardes chassent sans relâche les trafiquants d’ivoire et autres braconniers. 

Guillaume Dubosc sillonne l’Afrique depuis quinze ans. Après ses études, il enchaîne des missions de bénévolat dans plusieurs parcs naturels. Il est aujourd’hui conseiller technique auprès du Fonds mondial pour la nature (WWF), spécialiste de la lutte anti-braconnage. Le Français arrive dans le pays fin 2015, un pays ravagé par deux années de guerre civile. Les éléphants du parc ne sont pas épargnés, les infrastructures pillées, les armes volées…

"Les braconniers sont plus armés que nous"

La Brigade de lutte anti-braconnage (Blab) est de nouveau opérationnelle avec des patrouilles journalières. Les hommes sont entraînés mais sous-équipés. Depuis la guerre, l’ONU a en effet imposé un embargo sur les armes.  Christian, le conservateur du parc, n’a jamais pu renouveler son arsenal. Il se fait du souci à chaque départ en mission de ses hommes : "On se rend compte que les braconniers sont plus armés que nous…"

Les trafiquants contournent cependant cet embargo que l'organisation internationale a décidé en septembre 2019 d'alléger. Pour preuve, le stock d’armes saisies qui ne cesse d’augmenter. Elles peuvent être aussi de fabrication artisanale et capables de tuer des éléphants avec des balles qu’ils confectionnent également : "Pour vendre l’ivoire", dit le conservateur au magazine "13h15 le samedi" (replay), avant de faire ouvrir une malle pleine de défenses reprises aux trafiquants…

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