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Côte d'Ivoire : trois militaires tués dans l'explosion de leur véhicule

Leur véhicule a roulé sur un engin explosif, dans la région de Tèhini, près de la frontière avec le Burkina Faso. Une attaque qui intervient deux jours après l'inauguration d'une Académie de lutte contre le terrorisme, à laquelle participait le ministre français des Affaires étrangères.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Des soldats ivoiriens, le 10 juin 2021 près de l'Académie internationale de lutte contre le terrorisme, à Jacqueville (Côte d'Ivoire). (ISSOUF SANOGO / AFP)

Nouvel attentat en Afrique de l'Ouest. En Côte d'Ivoire, au moins deux soldats et un gendarme ont été tués, samedi 12 juin, lors du passage de leur véhicule sur un engin explosif, dans la région de Tèhini, dans le nord du pays, près de la frontière avec me Burkina, a affirmé une source sécuritaire à l'AFP. "L'explosion a également fait trois blessés", moins d'une semaine après une attaque, attribuée à des jihadistes, dans la localité de Tougbo à quelques kilomètres de la frontière burkinabè, selon cette même source.

Cette explosion intervient deux jours après l'inauguration d'une Académie internationale de lutte contre le terrorisme (AILCT) à Jacqueville, près d'Abidjan, par le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, et son ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara, aux côtés du ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian. L'AILCT vise à aider au combat contre les jihadistes qui intensifient leurs actions sanglantes dans le Sahel voisin.

La quatrième attaque en quelques mois

Cette attaque est la quatrième en un peu plus de deux mois commise dans cette région. Les dernières attaques dans le nord de la Côte d'Ivoire près de la frontière avec le Burkina Faso remontent au 29 mars, lorsque deux positions de l'armée à Kafolo et Kolobougou avaient été prises pour cibles par des hommes armés, faisant six morts, trois soldats et "trois terroristes".

La Côte d'Ivoire avait été frappée une première fois par une attaque jihadiste en mars 2016, dans la ville balnéaire de Grand-Bassam, près d'Abidjan : des assaillants islamistes avaient ouvert le feu sur la plage et des hôtels, faisant 19 morts. Le Sahel est en proie aux attaques et attentats meurtriers d'une myriade de groupes jihadistes, liés soit à Al-Qaïda soit au groupe Etat islamique (EI), et implantés dans des zones délaissées par les pouvoirs centraux.

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