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"L'art, un jeu sérieux" : 64 artistes explorent la thématique du jeu au MACAAL de Marrakech

Article rédigé par Laurent Filippi
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min

Cette exposition est conçue à partir de la collection d'art moderne et contemporain de la Fondation Alliances, à l'origine de la création du Musée d’Art Contemporain Africain Al Maaden (MACAAL).

Jusqu'au 17 juillet 2022, plus de 80 œuvres de 64 artistes explorent la thématique du jeu au Musée d’Art Contemporain Africain Al Maaden (MACAAL) à Marrakech.

"Le jeu témoigne d’un rapport au monde décomplexé et joyeusement carnavalesque. Dans toute la portée subversive qui peut être la sienne, il nous confronte à un paradoxe jubilatoire : si tout est règle du jeu arbitraire, tout n’est-il pas alors permis jusqu’à l’absurde ? L'art, un jeu sérieux propose aux visiteurs un rapport au monde plus détendu et divertissant", déclare Meryem Sebti, rédactrice en chef du magazine Ditypk et commissaire de l’exposition.

Née en 1988 au Mozambique, Cassi Namoda est peintre et performeuse. Elle explore à travers son travail les subtilités des dynamiques sociales et la mixité de l’identité culturelle et raciale. Capturant des scènes de la vie quotidienne, de moments triviaux aux événements qui changent la vie, l’artiste dresse un portrait vibrant et nuancé du Mozambique post-colonial dans un monde de plus en plus globalisé.        (COLLECTION FONDATION ALLIANCES – MACAAL)
A travers des représentations de souvenirs d’enfance, les œuvres de Fouad Bellamine (1950) et Mohamed El Baz (1967), deux artistes nés au Maroc, évoquent la joie ingénue et la nostalgie du temps passé.          (COLLECTION FONDATION ALLIANCES – MACAAL)
A travers sa série photographique "La salle de classe", qui met en scène ses élèves de façon énigmatique, parfois absurde, Hicham Benohoud interroge la société marocaine, son contexte social et politique, ses inégalités et ses paradoxes.      (COLLECTION FONDATION ALLIANCES – MACAAL)
Joy Labinjo remet en question l’idée d'appartenance et la notion d'identité qui l’invitent à repenser, comme une construction plus fluide prenant en compte à la fois le passé et le présent, les subjectivités personnelles et collectives.      (COLLECTION FONDATION ALLIANCES – MACAAL)
Mariam Abouzid Souali, qui est née en 1989 au Maroc, vit et travaille actuellement à Tétouan. Sa pratique artistique "cherche à apporter un témoignage sur les enjeux sociaux, géopolitiques et environnementaux de l’époque actuelle, tant dans le contexte local du Maroc que dans le contexte mondial. Dès sa plus tendre enfance, Mariam trouve dans le dessin et la peinture un moyen d’expression qu’elle se plaît à explorer au quotidien. Elle reconnaît alors que ce penchant précoce est sa véritable langue maternelle", explique le quotidien marocain "Le Matin".    (COLLECTION FONDATION ALLIANCES – MACAAL)

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