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"Forever is Now", première exposition d’art contemporain au pied des pyramides d’Egypte

Article rédigé par Laurent Filippi
France Télévisions
Publié Mis à jour

L’exposition, qui illustre "l’union de l’art, de l’histoire et du patrimoine", a été organisée par la société privée Art d’Egypte, en partenariat avec le gouvernement et l’Unesco.

Forever is Now, première exposition d’art contemporain présentée sur le plateau de Gizeh, riche d’un patrimoine vieux de 4500 ans, est visible jusqu’au 7 novembre 2021. Sculptures figuratives et formes géométriques monumentales, œuvres de dix artistes locaux et internationaux s’harmonisent ici parfaitement avec les monuments antiques, la lumière et le désert.

Les pyramides en plaques de verre des artistes britanniques Claudia Moseley et  Edward Shuster sont une réflexion sur la lumière et la transparence, une œuvre évolutive au gré des heures de la journée.   (PATRICK BAZ / ART DEGYPTE)
L’installation réalisée en bois, métal, peinture et feuilles d’or par l’artiste plasticienne égyptienne Sherin Guirguis crée un lien entre culture pharaonique antique et modernité.   (SAYED HASSAN / CONTROLUCE VIA AFP)
L’artiste autodidacte et polyvalent égyptien Moataz Nasr a réalisé une barque divine à base de rames géantes. Nommée "Barzakh", elle fait référence au terme désignant un monde intermédiaire entre la vie terrestre et l’au-delà chez les musulmans. (ZIAD AHMED / NURPHOTO / AFP)
Avec son installation intitulée "Ouroboros", un symbole qui désigne un serpent se mordant la queue, l’artiste russe Alexander Ponomarev parle du passage temps, du mouvement perpétuel des cycles de la vie à la mort. (SAYED HASSAN / CONTROLUCE VIA AFP)
Le sculpteur italien Lorenzo Quinn a voulu avec cette réalisation rendre hommage à la beauté et la perfection des monuments antiques. Il a assemblé barres et fils métalliques en acier pour créer un effet de légèreté et de transparence qui n’interfère pas avec l’environnement mais y entre en interaction. (PATRICK BAZ / ART DEGYPTE)
Le cube du britannique Stephen Cox (sur la photo) est un hommage à la pyramide de Khéphren. Il a été réalisé en granit d'Assouan, la même pierre utilisée pour le sarcophage retrouvé à l'intérieur de la chambre funéraire. (ZIAD AHMED / NURPHOTO / AFP)
Pour créer un pont entre réel et virtuel, le street artiste JR a réalisé un trompe-l’œil où le spectateur placé à un certain endroit peut avoir l’impression de voir un morceau de la  pyramide de Guizeh en lévitation. Cette œuvre a nécessité l’assemblage de 4591 photos correspondant à l’âge du monument.  (ZIAD AHMED / NURPHOTO / AFP)
L’installation de l’artiste américaine Gisela Colon, un dôme elliptique en fibre de carbone et particules d’or, se veut un clin d’œil au disque solaire du dieu Râ et aux ovnis. (XINHUA/AHMED GOMAA/CHINE NOUVELLE/SIPA)
Avec son œuvre de six mètres de haut composée d’anciennes traverses de chemin de fer, l’artiste brésilien João Trevisan travaille sur les concepts de gravité, d’équilibre/tension, du léger/poids.   (ZIAD AHMED / NURPHOTO / AFP)
Le robot humanoïde conçu par Aidan Meller est une œuvre d’art connectée qui grâce à son intelligence artificielle peut créer des dessins, peintures et sculptures. Soupçonnée d’être un robot espion, la machine a été bloquée plusieurs jours par la douane égyptienne avant d’être autorisé à pouvoir rejoindre le site de "Forever is Now". (AIDAN MELLER/COVER-IMAGES.COM/SIPA)

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