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L'homme d'affaires égyptien Mohamed al-Fayed est mort

Le milliardaire, père du dernier compagnon de la princesse Diana, était notamment connu pour les relations difficiles qu'il entretenait avec la famille royale britannique
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié
Temps de lecture : 2min
L'homme d'affaires égyptien Mohamed al-Fayed, à Londres (Royaume-Uni), le 27 juillet 2007. (SHAUN CURRY / AFP)

L'homme d'affaires égyptien Mohamed al-Fayed, père du dernier compagnon de la princesse Diana, est mort à l'âge de 94 ans. Il "est décédé paisiblement de vieillesse le mercredi 30 août", a déclaré vendredi sa famille dans un communiqué publié par le club de foot de Fulham FC, ancienne propriété du milliardaire.

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Mohamed al-Fayed est mort à la veille du 26e anniversaire de la mort de son fils Dodi avec Diana dans un accident de voiture à Paris, le 31 août 1997. Le drame avait provoqué une onde de choc à travers le monde. Mohamed al-Fayed avait affirmé à plusieurs reprises, sans aucune preuve, qu'ils avaient été assassinés dans le cadre d'un complot de l'establishment britannique. Il avait en particulier accusé la reine Elizabeth II et son époux, le prince Philip.

Contraint de quitter l'Egypte après les nationalisations de Nasser, ce fils d'instituteur s'était installé à Londres au début des années 1960. Entremetteur dans de nombreuses transactions, il était rapidement à la tête d'une coquette fortune qui lui avait permis d'acheter à Paris en 1979 le Ritz, avec son frère Ali.

La nationalité britannique lui avait été refusée plusieurs fois

Après une bataille acharnée, les deux hommes avaient acquis en 1985 le célèbre magasin londonien Harrods. Une enquête avait conclu en 1990 que Mohamed et Ali al-Fayed avaient menti sur leurs véritables ressources financières.

La nationalité britannique lui avait été refusée à plusieurs reprises. De cette humiliation, Mohamed al-Fayed s'était notamment vengé en affirmant avoir versé des pots-de-vin à deux députés du Parti conservateur et entraîné la chute d'un ministre.

Considéré comme un paria à Londres, il était au contraire très bien accueilli à Paris. Il avait restauré à grands frais l'hôtel particulier des Windsor dans le bois de Boulogne que la ville de Paris lui avait loué pour une concession de 25 ans en 1986. Jacques Chirac lui avait décerné la Légion d'honneur et l'ancien président du Conseil constitutionnel Roland Dumas l'avait élevé au rang d'officier.

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