Des émeutes sanglantes ont eu lieu à Libreville (Gabon), après la réélection contestée du président sortant Ali Bongo.
Selon un témoin, le calme serait revenu ce soir, à Libreville, la capitale gabonaise, après les émeutes qui ont ensanglanté la ville. Cette après-midi, les forces de l'ordre ont démantelé un barrage dans un climat apparemment très tendu. Mais une fois le convoi passé, les opposants d'Ali Bongo ont reconstitué le barrage, ils contestent toujours la victoire du président réélu.
Prudence demande le Quai d'Orsay
Commerces pillés, bâtiments incendiés, les partisans de Jean Ping, l'adversaire d'Ali Bongo, veulent continuer à mobiliser. Mais pour Ali Bongo, sa victoire de 6000 voix est incontestable et les troubles sont le fait de mauvais perdants. Pourtant, Jean Ping persiste et signe : "A l'intérieur, à l'extérieur du pays, tout le monde sait que j'ai gagné l'élection. Mais Ali Bongo a manipulé les élections", a-t-il déclaré. Le Quai d'Orsay appelle ce soir tous les ressortissants français à la plus grande prudence.
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