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En images Ghana: un cercueil personnalisé pour quitter en beauté le monde des vivants

Article rédigé par Véronique le Jeune
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min

Avion de ligne ou privé, animal féroce ou de basse-cour, basket de marque, voiture de luxe : les pompes funèbres de la région d'Accra rivalisent de savoir-faire dans la fabrication de cercueils pour satisfaire les dernières volontés de leurs clients.

Au sein de l'ethnie Ga, près de la capitale ghanéenne, on ne badine pas avec le voyage vers l'au-delà. Il est considéré comme un moment de représentation sociale très important. Il s'agit pour le défunt de laisser une image de lui positive et marquante. La mode des "fabuleux cercueils" est née dans les années 50 lorsqu'un jeune charpentier nommé Kane Kwei a réalisé le rêve de sa grand-mère défunte : un voyage en avion post mortem. Le succès aidant, des familles ont petit à petit commandé des bières (cercueils) personnalisées à Kane Kwei. Les unes représentant le métier du mort, les autres le totem de sa lignée sous la forme d'un animal.
Au Ghana, les enterrements sont l'occasion de grandes fêtes très onéreuses. Un cercueil fantaisie coûte cher, quelques milliers d'euros pour les plus sophistiqués. Loin de se démoder, ils sont plus que jamais en vogue. Dans leur pays d'origine, dans la diaspora ghanéenne et même en Grande-Bretagne, où les "crazy coffins" ont trouvé des adeptes.

  (JEFF PACHOUD / AFP)
Dans l'atelier (ISSOUF SANOGO / AFP)
Un avion (CHRISTINA CZYBIK / CATERS/SIPA / CATERS NEWS AGENCY)
Les animaux (ISSOUF SANOGO / AFP)
Poisson (ALEXANDR KRYAZHEV / SPUTNIK)
Une collectionneuse hollandaise (à gauche) présente en 2003 à Osnabrück (Allemagne) un modèle de cercueil basket créé par l'artiste Paa Joe du Ghana. (DAVID HECKER / DDP)
Coca (KAMBOU SIA / AFP)
Un lion (GERO BRELOER / DPA)

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