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Vidéo Kenya : des violences font trois morts, dont un enfant, au lendemain de la réélection du président Uhuru Kenyatta

Les soutiens de l'opposition, qui dénoncent une "mascarade", ont manifesté leur colère dans la nuit de vendredi à samedi.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Les forces de sécurités kényanes patrouillent dans le bidonville de Kawangware, à Nairobi, le 12 août 2017. (SIMON MAINA / AFP)

Au moins trois personnes sont mortes, dont un enfant, depuis l'annonce de la réélection du président Uhuru Kenyatta, vendredi 11 août. Sitôt la proclamation par la Commission électorale (IEBC) de la réélection d"Uhuru Kenyatta, 55 ans, pour un second mandat de cinq ans, des violences ont éclaté dans les bastions de l'opposition, qui a dénoncé "une mascarade". Les soutiens de l'opposition ont laissé éclater leur colère, dans l'ouest du pays et dans plusieurs bidonvilles de Nairobi, tels Kibera, Mathare ou Kawangware.

Un enfant de 9 ans victime d'une balle perdue

A Kisumu (ouest), "nous avons une personne tuée et quatre autres admises à l'hôpital avec des blessures par balle", a déclaré à l'AFP le Dr Ojwang Lusi, responsable de la santé pour le comté. Dans le comté voisin de Siaya, un haut responsable policier a aussi confirmé la mort d'une personne : "Nous n'avons pas réussi à récupérer le corps de ce chauffeur de taxi-moto à cause de la résistance des manifestants" sur place.

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A Nairobi, dans le bidonville de Mathare, c'est un enfant de 9 ans qui a été tué par balle, samedi matin, alors qu'il se trouvait sur un balcon au quatrième étage d'un immeuble, a rapporté un journaliste de l'AFP sur place. Médecins sans frontières (MSF) a par ailleurs annoncé avoir traité 19 blessés depuis vendredi soir dans ce même bidonville.

Les troubles ont repris samedi matin à Kisumu et dans ses environs, où les manifestants ont bloqué plusieurs axes routiers. A Kibera, des jeunes manifestants ont également commencé à allumer des feux et à bloquer des rues dans la matinée, avant d'être pourchassés par la police. La même scène a été observée à Mathare par un journaliste de l'AFP.

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