Kenya : plusieurs milliers de morts mais début d’apaisement
Après une semaine de violences qui ont suivi la réélection très contestée du président Kibaki le 30 décembre, le Kenya est à présent confronté à une crise humanitaire. Les populations touchées par le déferlement de violences ont besoin d’aide, particulièrement dans la région de la vallée du Rift (VOIR NOTRE CARTE), où 100.000 personnes relèvent de l’urgence humanitaire, selon l’ONU.
Réunis dans la Conférence internationale pour la région des Grands lacs africains (CIRGL), quelque 11 pays de la sous-région estiment que certaines de ces violences s’apparentaient à des actes "de nettoyage ethnique et de génocide". Faisant état de "tueries perpétrées de sang-froid (…) y compris contre les femmes et les enfants".
Sur le plan diplomatique, la secrétaire d'Etat adjointe américaine aux Affaires africaines devait rencontrer une nouvelle fois le président Kabaki et son principal opposant. Au troisième et dernier jour de ses entretiens de Nairobi, Jendayi Frazer espère toujours arracher un scénario de sortie de crise.
Dans un signe d’apaisement, le Mouvement démocratique orange de Raila Odinga a décidé d’annuler les nouvelles manifestations prévues dans le pays. Décision saluée par le gouvernement.
Gilles Halais (avec agences)
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