Kenya : l'armée réplique après l'attentat de Garissa
L’armée kényane a répliqué au deuxième jour de deuil national après le massacre au sein de l'université de Garissa.
L'identification des 148 victimes de l'attentat au Kenya est visuelle. Une épreuve terrible pour les familles réunies à Nairobi, dans la capitale, là où les corps ont été ramenés quatre jours après le massacre.
"Notre enfant entrait en troisième année, nous savions qu'il nous aiderait une fois ces études achevées. Nous l'avons toujours soutenu (...) aujourd'hui, nos espérances ne sont que sang", indique ce père à France 3.
Sur le campus de Garissa, l'armée fouille la scène du massacre, survenu il y a quatre jours. Les façades sont criblées de balles, les murs sont ensanglantés. L'un des étudiants a réussi à se cacher des shebabs. "Je prie Dieu pour qu'il m'aide à comprendre pourquoi il m'a permis d'échapper aux griffes de l'ennemi", explique le jeune homme au micro de France 3.
Crainte de représailles
Les musulmans, très minoritaires dans le pays redoutent des représailles. "Nous voulons nous dissocier des actes de ces êtres déments", détaille Aden Duale, chef des élus du Nord-est kényan.
L'armée kényane s'est renforcée à la frontière et a déclaré avoir bombardé deux camps des shebabs islamistes en Somalie.
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