Présidentielle au Kenya : la stabilité du pays en question
Après la proclamation officielle des résultats de la présidentielle, les tensions s’accentuent au Kenya. Le chef d’état sortant Uhuru Kenyatta est donné vainqueur mais la coalition de l’opposition continue de contester les résultats.
Chez les soutiens du président sortant, Uhuru Kenyatta, c’est une scène de liesse. Vendredi soir, à Nairobi (Kenya), ils apprenaient la victoire de leur candidat. Une annonce aussitôt tempérée par le vainqueur qui redoute une explosion de colère de ses opposants. Trois jours que le pays était suspendu aux résultats de l’élection présidentielle. Aux estimations partielles qui les annonçaient perdant, les opposants au régime avaient répliqué en parlant de mascarade électorale.
Six morts depuis mardi
Depuis mardi, les conflits avec les forces de l’ordre ont provoqué six morts sur l’ensemble du pays. "C’est un désastre. Une élection, c’est tout un système. Pas seulement des gagnants et des perdants. Une élection, c’est un investissement, l’exercice de droit politique", a insisté James Orengo, président de l’association d’opposition. Aux demandes de recomptage des opposants, la commission électorale a répondu que les 5 000 observateurs africains et européens déployés sur l’ensemble du territoire n’ont pas observé d’irrégularité.
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