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Le gouvernement libyen dément toute discussion avec les rebelles

Le régime libyen a démenti ce matin toute négociation avec les insurgés sur un retrait éventuel de Mouammar Kadhafi, près de trois semaines après le début de la révolte dans le pays. "C'est n'importe quoi, et c'est tellement agaçant de commenter une telle foutaise", a déclaré un responsable gouvernemental à Tripoli. _ Pendant ce temps sur le terrain, les combats se poursuivent notamment à l’ouest de la capitale.
Article rédigé par franceinfo
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  (Radio France ©REUTERS/Vasily Fedosenko)

Le Conseil national libyen, regroupant les opposants à Moammar Kadhafi, a indiqué ce matin avoir rejeté une offre de négociations en vue du départ du dirigeant libyen.
Mustafa Gheriani, porte-parole du Conseil, a expliqué qu'un homme affirmant représenter Mouammar Kadhafi avait pris contact avec le Conseil pour négocier les termes d'un éventuel départ du chef de l'Etat.
Le Conseil n'a toutefois pas pu établir avec certitude que cet
homme agissait bel et bien au nom de Mouammar Kadhafi, a précisé le porte-parole. “Mais notre position est claire: pas de négociation avec le régime Kadhafi ”, a-t-il déclaré.

_ Le Conseil national libyen est basé à Benghazi, la grande ville
de l'est du pays contrôlée par les rebelles.

Cette information intervient alors que l'aviation libyenne a
poursuivi aujourd’hui ses raids sur le port pétrolier de Ras Lanouf pour tenter d'empêcher la progression des rebelles vers la capitale Tripoli.
Les forces de Kadhafi ont également encerclé Zaouïah et ont pilonné à l'artillerie cette ville située à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de Tripoli.
_ Zaouïah est le théâtre d'intenses combats entre les forces libyennes et les insurgés qui tentent de renverser Mouammar Kadhafi.

La France et la Grande-Bretagne préparent un projet de résolution pour le Conseil de sécurité de l'ONU imposant une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye, qu'ils veulent présenter dès cette semaine.
Les 27 pays européens se sont mis d'accord sur de nouvelles sanctions contre la Libye, visant notamment un fonds souverain et la banque centrale, après le gel des avoirs du colonel Kadhafi et de 25 de ses proches. Cet accord doit entrer en vigueur d'ici vendredi.

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