Lycéennes enlevées au Nigeria : un an après, faible mobilisation à Paris

Article rédigé par franceinfo
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Des manifestants brandissent des pancartes "Bring back our girls", en soutien aux lycéennes enlevées au Nigeria, à Paris, le 13 mai 2014. (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

Le groupe islamiste Boko Haram avait enlevé 219 lycéennes à Chibok, le 14 avril 2014, suscitant une large indignation à travers le monde.

Ce qu'il faut savoir

Un an après, 219 adolescentes sont toujours portées disparues. Le 14 avril 2014, le groupe islamiste Boko Haram avait enlevé les lycéennes à Chibok (Nigeria), suscitant une large indignation à travers le monde. Un rassemblement de soutien a été organisé à Paris, avec toujours le même mot d'ordre : "Bring Back our Girls" ("Rendez-nous nos filles"). A peine quelques dizaines de manifestants ont fait le déplacement, malgré la présence de Valérie Trierweiler, Frigide Barjot et Yamina Benguigui.

• Veillées à la bougie, prières et rassemblements sont organisées, mardi, au Nigeria et dans le monde, pour marquer le premier anniversaire de cet enlèvement.

• Le président nigérian élu reste prudent sur leur sort. "Nous ne savons pas si les filles de Chibok peuvent être secourues, a assuré, mardi, Muhammadu Buhari. J'aimerais beaucoup pouvoir le faire, mais je ne peux pas promettre de les retrouver."

Boko Haram a enlevé au moins 2 000 femmes et fillettes depuis début 2014, estime Amnesty International. Le rapt des lycéennes de Chibok, leur enlèvement le plus médiatisé, est loin d'être leur seul crime.