Coup d'État au Mali : le président a été forcé de donner sa démission
Après avoir été arrêté hier par des soldats mutins, le président Keita a annoncé sa démission mercredi 19 août, comme celles du gouvernement et du Parlement. L'armée promet d'organiser de nouvelles élections.
Quelques heures après son arrestation, le président Ibrahim Boubacar Keïta a annoncé sa démission à la télévision publique malienne. "Je souhaite qu'aucun sang ne soit versé", a-t-il déclaré. Cela faisait sept ans qu'il était au pouvoir. Tout aura basculé en une journée. Mardi 18 aoû au matin, une mutinerie a éclaté dans une base militaire à 15 kilomètres au nord de Bamako. Les convois armés ont pris la route de Bamako, où ils ont été accueillis en libérateurs.
L'alliance maintenue avec les forces françaises ?
Au lendemain de la démission de Keïta, les organisateurs du coup d'État ont créé le "nouveau comité militaire national pour le salut du peuple". Ils affirment rester les alliés de la force Barkhane et promettent de nouvelles élections. "La société civile et les mouvements socio-politiques sont invités à nous rejoindre pour, ensemble, créer les meilleures conditions d'une transition politique civile", a indiqué le colonel Ismaël Wagué, porte-parole du comité militaire.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.