Cet article date de plus de neuf ans.

Vidéo Sautez avec les légionnaires parachutistes dans le Sahel

Publié Mis à jour
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Une centaine de légionnaires du 2e REP (Régiment étranger parachutiste) ont sauté le 7 avril sur la passe de Salvador, à la frontière entre la Libye et le Niger. 

L'armée française multiplie les opérations, avec forces spéciales, largages de parachutistes et avions de chasse, pour empêcher les jihadistes de regagner du terrain au Mali. Dernière opération en date, une centaine de légionnaires du 2e REP (Régiment étranger parachutiste) ont sauté le 7 avril sur la passe de Salvador, à la frontière entre la Libye et le Niger, voie de passage privilégiée des groupes armés vers le Mali. Samedi 18 avril, l'état-major a partagé sur son compte YouTube une vidéo de l'opération. 

Au total, 140 militaires français (dont 95 ont été parachutés) ont été mobilisés du 7 au 13 avril pour sécuriser la passe de Salvador, côté nigérien, a précisé le porte-parole de l'état-major, le colonel Gilles Jaron.

Il s'agissait du premier saut de forces conventionnelles dans la Bande sahélo-saharienne (BSS) depuis l'intervention aéroportée de janvier 2013 à Tombouctou, au nord du Mali, dans le cadre de l'opération Serval.

L'opération Barkhane, une logique de "coups de râteau"

La force française Barkhane (3 000 hommes), qui a succédé à Serval à l'été 2014 et couvre cinq pays (Mauritanie, Mali, Niger, Tchad, Burkina Faso), mène des opérations de reconnaissance, contrôle de zone et recherche de caches d'armes et de combattants sur toute la bande sahélo-saharienne.

Depuis le début 2015, une douzaine d'opérations d'envergure, associant souvent des soldats des pays de la région, ont été menées. "Nous ne sommes plus dans une logique de coups de marteau [comme du temps de Serval] mais de 'coups de râteau' pour nous assurer qu'il n'y a plus de mauvaise herbe", a expliqué le colonel Jaron pour décrire Barkhane.

Si le nombre de jihadistes a reflué au Mali depuis Serval, passant à moins de 200 hommes dans l'Adrar des Ifoghas (extrême nord) contre 1 500 à 2 000 début 2013, la menace n'a pas pour autant disparu. Ils ne cherchent plus l'affrontement armé, mais multiplient les attentats, notamment contre la force internationale de l'ONU (Minusma).

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.