: Vidéo Libération de Sophie Pétronin : “Je me suis dit tiens bon, accroche-toi”
Forte personnalité, Sophie Pétronin avait quitté sa vie de laborantine, pour se consacrer à l’humanitaire au Mali. Quel regard porte-t-elle sur la région de Gao où elle a été enlevée, sur ses ravisseurs ?
Sophie Pétronin est sortie, jeudi 8 octobre, de près de quatre ans de captivité. Mais plus que la fatigue, c’est sa sérénité et sa force de caractère qui ont surpris tout le monde. À 75 ans, l’ex-laborantine reconvertie dans l’humanitaire au Mali depuis 1996 semble avoir vécu sa détention comme une simple épreuve. "J’en ai fait presque une retraite presque spirituelle. Au fond de moi, j’ai toujours été sûre et certaine que je retournerais, que je ne mourrais pas (...) et je me suis dit : 'Tu t’en fous, vas y tiens bon, accroche toi'", racontait-elle, jeudi à Bamako, après sa libération.
Une tentative d’enlèvement en 2012
"C’est un roc, ma mère c’est un roc", décrit son fils, à la fois ému et fier. Installée à Gao (Mali) elle fonde une association pour venir en aide aux enfants souffrant de malnutrition. En 2012, déjà, elle échappe à une tentative d’enlèvement, mais décide de rester à Gao, là où elle sera finalement enlevée, le 24 décembre 2016.
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