Cet article date de plus de trois ans.

Mali : six soldats tués et 18 blessés dans deux attaques "terroristes"

Deux attaques contre "deux postes de sécurité" se sont produites à Boulkessy et Mondoro, dans le centre du pays, indique l'armée.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des soldats maliens lors des funérailles de l'ancien président du Mali, le général Moussa Traoré, le 18 septembre 2020, à Bamako. (MICHELE CATTANI / AFP)

La guerre se poursuit au Mali. Six soldats maliens ont été tués et 18 blessés, dans la nuit du samedi 23 au dimanche 24 janvier, dans le centre du pays, dans deux attaques attribuées aux jihadistes, a indiqué dimanche l'armée malienne dans un nouveau bilan.

"Le bilan provisoire est de six morts et 18 blessés" parmi les soldats visés par ces attaques contre "deux postes de sécurité" à Boulkessy et Mondoro (centre), entraînant une riposte qui a fait "une trentaine de morts côté terroristes", a écrit l'armée dans un communiqué publié sur Facebook. Un précédant bilan de sources de sécurité avait fait état de trois soldats tués.

Une attaque dans la nuit

Les assauts ont "commencé vers 3 heures" (4 heures à Paris), alors que "tout le monde était couché", a indiqué à l'AFP un élu de Mondoro, estimant à une heure la durée des combats. "Un hélicoptère a évacué plusieurs blessés militaires à Sévaré", près de la capitale régionale, Mopti, où l'armée dispose d'un important camp, a ajouté une source médicale.

Les camps de Boulkessy et Mondoro, situés à proximité de la frontière avec le Burkina Faso, ont déjà été attaqués par le passé. En septembre 2019, ils avaient été la cible d'une des attaques les plus meurtrières qu'a connues le Mali depuis le début de la crise en 2012. Une cinquantaine de soldats avaient été tués dans une double attaque revendiquée par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, principale alliance jihadiste du Sahel affiliée à Al-Qaïda.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.