: Vidéo Libération de Sophie Pétronin : sa "bienveillance à l'égard des jihadistes" est une "insulte insupportable à la mémoire de nos soldats", juge Nicolas Bay
Le député européen du Rassemblement national juge "détestable" les propos de Sophie Pétronin, libérée après avoir passé quatre ans retenue au Mali par des jihadistes.
"La bienveillance à l'égard des jihadistes" de Sophie Pétronin "est juste une insulte insupportable à la mémoire de nos soldats", a déclaré mardi 13 octobre sur franceinfo Nicolas Bay, député européen du Rassemblement national. La Française de 75 ans a été libérée la semaine dernière après avoir passé quatre ans aux mains de jihadistes au Mali.
"Quand elle dit que le groupe jihadiste en question, liée officiellement à Al-Qaïda, est simplement un groupe d'opposants politiques, c'est manifester une bienveillance à l'égard des jihadistes qui est absolument odieuse", a-t-il dit avant de rappeler le prix payé par les soldats français dans cette région du monde : "Il y a 50 soldats français qui sont morts dans les opérations Serval et Barkhane depuis maintenant plusieurs années (...) Et c'est juste insupportable à entendre pour les compagnes ou les épouses veuves de ces soldats ou les enfants orphelins de ces soldats", a-t-il affirmé.
Quand une personne de nationalité française, qui vient d'être libérée, qui exprime comme cela de la bienveillance à l'égard des jihadistes, c'est juste une insulte insupportable à la mémoire de nos soldats.
Nicolas Bay, député européen du RNà franceinfo
Emmanuel Macron a finalement renoncé à s'exprimer lors de l'arrivée de Sophie Pétronin sur l’aérodrome de Villacoublay. Nicolas Bay y voit une gêne du chef de l'Etat : "On ne sait pas si elle est prise par le syndrome de Stockholm ou si elle est totalement inconsciente dans les propos qu'elle tient. Je trouve cela absolument détestable. On a bien vu, d'ailleurs, que le président de la République lui-même était un peu gêné", a-t-il souligné.
Le Premier ministre a indiqué lundi sur franceinfo que la France n'était pas partie prenante des discussions avec les ravisseurs qui ont permis notamment aussi de libérer un opposant politique malien. "Je ne pense pas quand même que le gouvernement malien n'ait eu aucune communication avec les autorités françaises sur cette question extrêmement sensible", a-t-il douté.
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