Le Maroc de nouveau sous le choc après le viol collectif d’une adolescente par vingt personnes
La jeune fille a été séquestrée et abusée sexuellement pendant une vingtaine de jours à Casablanca.
Oumaima, 17 ans, est actuellement hospitalisée au Centre hospitalier universitaire Ibn Rochd de Casablanca. Kidnappée, violée, torturée, elle est en grande détresse psychologique et présente des séquelles physiques. 20 personnes ont abusé d’elle pendant une vingtaine de jours.
"Dans une affaire qui résonne comme un écho à celle de la jeune Khadija O., torturée, violée et tatouée de force à l’été 2018 pendant les longs jours de sa séquestration dans la région de Béni Mellal, la ville de Casablanca est secouée par les révélations d’un viol collectif sur une fille de 17 ans", observe Yabiladi.
Dans deux vidéos (en arabe), mises en ligne par Le site Info et Al 3omk, la mère de la victime et le président de l'association Sayidati, Walid Benslima, apportent des précisions et lancent un appel aux autorités et à l'opinion publique.
La victime aurait réussi à s'évader grâce à une personne qui était venue pour abuser d'elle. "Cet individu était venu sur les lieux pour la violer également, mais il a fini par céder à ses supplications et l’a aidée à prendre la fuite", affirme Walid Benslima, président de l'association Sayidat sur le site Info. "Elle souffre d’une crise psychologique aiguë, sa famille n’est pas autorisée à la voir", a-t-il précisé.
Elle a été blessée à coups de couteau et obligée à ingurgiter des substances toxiques qui devaient la tuer
La mère de la victimeà Al 3omk
Le Maroc a connu, par le passé, des cas de viols collectifs qui ont donné lieu à de grandes indignations dans le pays, notamment celui de Khadija, torturée pendant deux mois en août 2018. Au printemps cette année-là, Khadija passait une semaine chez sa tante pour le ramadan quand elle a été enlevée devant la porte de son domicile par un groupe d'hommes inconnus et emmenée dans un terrain vague.
Durant près de deux mois, la jeune fille a été séquestrée, torturée et violée. Ses tortionnaires lui ont tatoué également des motifs grossiers sur diverses parties du corps : croix gammée, insultes et symboles en tous genres.
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