Un fort climat d’angoisse règne toujours au Niger, depuis le coup d’État du mercredi 26 juillet. Les militaires qui ont renversé le président élu accusent Paris de vouloir intervenir militairement pour le rétablir.
Le retour d’un calme précaire, ce lundi 31 juillet, devant l’ambassade de France au Niger. Pas de manifestation, mais le bras de fer entre les putschistes et Paris se poursuit. Dimanche 30 juillet, des milliers de partisans des militaires, qui ont pris le pouvoir, ont tenté de s’introduire dans le bâtiment diplomatique de l’ex puissance coloniale. Pour les Français encore sur place, pas de consigne d’évacuation pour l’instant, même si le ministère des Affaires étrangères s’y prépare.
1 500 soldats français déjà stationnés à Niamey
Près de 600 Français se trouveraient au Niger actuellement, quand d’autres ressortissants sont en vacances hors du pays. Ceux qui restent ont reçu des consignes de prudence des autorités françaises.
Le président déchu, Mohamed Bazoum, est toujours séquestré dans sa résidence. La France demande le retour de l’ordre constitutionnel et soutient le chef d’Etat renversé. Paris est accusé par les putschistes de vouloir intervenir militairement au Niger. La France dément ce soir ces accusations, et dénonce l’hostilité croissante des auteurs du coup d’Etat. 1 500 soldats français sont déjà stationnés à Niamey, dans le cadre de la lutte anti-djihadistes, menée depuis plusieurs années.
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