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Coup d’Etat au Niger : l’inquiétude des ressortissants français

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Coup d’Etat au Niger : l’inquiétude des ressortissants français
Article rédigé par France 3 - O. Longueval, A.-F. Lespiaut, E. Huin, B. Comte
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Cinq jours après le coup d’État au Niger, la junte militaire a arrêté plusieurs ministres du gouvernement renversé. Ce lundi 31 juillet, les appels à l’international se multiplient pour un retour à l’ordre démocratique. Les putschistes, eux, accusent Paris de vouloir intervenir militairement.

Ce lundi 31 juillet, le calme est revenu dans les rues de Niamey (Niger), mais pour combien de temps. Dimanche 30 juillet, des manifestants ont attaqué l’ambassade de France, quand d’autres brûlaient le drapeau tricolore. Depuis le coup d’Etat, il y a cinq jours, certains manifestants critiquent ouvertement la présence de la France au Niger, pour ses activités économiques et militaires.   

Les frontières et l'espace aérien fermés

Ordre a été donné aux ressortissants français sur place de rester confinés chez eux. Ils sont près de 600 sur place, et ne sortent que pour le strict nécessaire. Paris soutient le président Bazoum renversé, et retenu en otage depuis par la junte militaire. Cette dernière accuse aujourd’hui la France de vouloir le libérer, en attaquant le palais présidentiel. Pour l’heure, impossible pour les ressortissants français de quitter le Niger. Les frontières et l’espace aérien sont fermés. 

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