Coup d'Etat au Niger : le parti du président captif Mohamed Bazoum dénonce des conditions de détention "cruelles et inhumaines"
Les soutiens du président Bazoum lancent l'alerte. Le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Tarayya) a dénoncé mercredi 9 août dans un communiqué les conditions de détention du président élu nigérien, retenu par les putschistes de l'armée depuis le 26 juillet. Ces derniers imposeraient au chef d'Etat déchu "des conditions de vie drastiques, cruelles et inhumaines", accuse le PNDS, qui appelle la communauté internationale à "agir pour éviter le pire".
Dans le détail, le PNDS avance que le couple présidentiel est détenu dans leur résidence officielle sans électricité ni eau courante. "Plus grave encore, depuis cinq jours, ils n'ont plus de vivres frais", dénonce le parti, qui dit tenir le général Tiani, principal artisan du coup d'Etat, comme "responsable de ce qui lui adviendra".
La situation était encore confuse au Niger mercredi, alors que les chefs d'Etat de la Communauté des Etats d'Afrique de l'ouest (Cédéao) doivent se retrouver jeudi pour évoquer les suites de l'ultimatum lancé à la junte militaire nigérienne. Celui-ci a expiré lundi sans conséquence malgré une menace d'intervention.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.