: Document franceinfo Niger : la ministre française des Affaires étrangères "espère que le premier avion français pourra arriver dans les heures qui viennent"
"J'espère que le premier avion français pourra arriver dans les heures qui viennent, dans la journée en tout cas", déclare mardi 1er août à franceinfo la ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna, alors que la France se prépare à évacuer ses ressortissants après le coup d'État au Niger mené par des militaires le 26 juillet. La cheffe de la diplomatie française justifie cette décision par "les manifestations violentes contre l'ambassade de France" à Niamey survenues dimanche et parce que "les putschistes ont décidé de fermer l'espace aérien, ce qui ne permettait pas aux Français qui le souhaitent et à d'autres de quitter le pays par leurs propres moyens".
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Cette évacuation, qui doit débuter dans la journée, se fera grâce "aux moyens des armées françaises", une opération "coordonnée par le Quai d'Orsay avec ses différents partenaires". En attendant, des "discussions [sont menées] avec ceux qui permettent, ou qui ne permettent pas qu'une opération se fasse dans de bonnes conditions". Catherine Colonna assure que "ces discussions sont bien avancées et se poursuivent".
La solidarité européenne enclenchée
Cette opération d'évacuation doit aussi permettre "aux Européens qui le souhaiteraient, de quitter le pays par les moyens aériens que nous mettons à leur disposition à partir d'aujourd'hui", soutient Catherine Colonna. La ministre française des Affaires étrangères évoque "l'obligation de solidarité entre Européens" qui explique que, lors de ce type d'opération, "on se donne un coup de main les uns les autres". Pour la cheffe de la diplomatie française, "d'autres pays pourront peut-être également mettre des moyens aériens aujourd'hui". Une fois cette décision prise, "on va regarder ensemble, en bonne coordination, comment prendre les uns et les autres, si possible dans la journée", ajoute-t-elle.
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Catherine Colonna rappelle que le coup d'État qui a renversé le président nigérien Mohamed Bazoum a été "condamné par l'ensemble de la communauté internationale" ainsi que "par les chefs d'État à l'unanimité dans la région". La ministre française des Affaires étrangères soutient qu'une "demande très claire" a été faite, à la fois pour que ce coup d'État prenne fin et pour "que l'ordre constitutionnel revienne au Niger".
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