Niger : l'Union africaine suspend le pays de ses institutions après le coup d'Etat mené par le général Tiani
L'Union africaine a annoncé, mardi 22 août, suspendre le Niger de ses institutions après le coup d'État mené par le général Abdourahamane Tiani. L'organisation affiche cependant une position réservée sur une éventuelle intervention militaire ouest-africaine, selon un communiqué de son Conseil de Paix et de sécurité. Le Conseil "prend note de la décision de la Cedeao de déployer une force" au Niger et demande à la Commission de l'Union africaine d'"entreprendre une évaluation des implications économiques, sociales et sécuritaires" d'un tel déploiement.
La Cedeao menace d'utiliser la force militaire
Après le renversement par des militaires du président Mohamed Bazoum, élu en 2021, la Cedeao a annoncé, le 10 août, son intention de déployer une force ouest-africaine "pour rétablir l'ordre constitutionnel au Niger". Vendredi, après une réunion de chefs d'état-major ouest-africains dans la capitale ghanéenne Accra, le commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de l'organisation régionale, Abdel-Fatau Musah a indiqué que "le jour de l'intervention" était fixé tout comme "les objectifs stratégiques, l'équipement nécessaire et l'engagement des Etats membres".
"Si une agression devait être entreprise contre nous, elle ne sera pas la promenade de santé à laquelle certains croient", a répondu samedi le nouvel homme fort du Niger, le général Abdourahamane Tiani.
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