Cet article date de plus de huit ans.

Gabon : la Cour constitutionnelle valide la réélection du président Ali Bongo

Elle a rejeté l'essentiel du recours de son rival Jean Ping.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Une affiche d'Ali Bongo Ondimba à Libreville (Gabon), le 26 août 2016. (MARCO LONGARI / AFP)

La Cour constitutionnelle gabonaise a validé dans la nuit du vendredi 23 septembre au samedi 24 septembre a réélection du président Ali Bongo Ondimba. La Cour, tout en modifiant partiellement les résultats du scrutin du 27 août, a indiqué qu'Ali Bongo gardait une avance sur son rival, Jean Ping, qui s'était proclamé élu après l'élection. Lors de l'audience à Libreville, dans une salle quasiment déserte, la Cour a indiqué qu'Ali Bongo avait recueilli 50,66% des suffrages contre 47,24% pour Jean Ping.

Jean Ping, ancien cacique du régime passé dans l'opposition, demandait notamment un recomptage des bulletins de vote dans la province du Haut-Ogooué. Dans ce fief familial de la famille Bongo, le président sortant avait obtenu, selon les résultats de la commission électorale qui ont mis le feu aux poudres le 31 août, 95% des voix pour 99% de participation, lui garantissant au plan national une avance de quelque 5.000 voix sur Jean Ping, sur un peu plus de 325.000 électeurs.

Important dispositif policier déployé dans la capitale

"J'appelle tous les responsables politiques, y compris les candidats malheureux à l'élection du 27 août, à un dialogue politique", a déclaré dans une allocution télévisée Ali Bongo, 57 ans.

Gabon : Ali Bongo appelle au dialogue après sa réélection
Gabon : Ali Bongo appelle au dialogue après sa réélection Gabon : Ali Bongo appelle au dialogue après sa réélection

Un dispositif policier et militaire très important est déployé dans le centre de la capitale car les autorités craignent des violences. Le 31 août, la proclamation de la réélection d'Ali Bongo avait provoqué des émeutes meurtrières et des pillages massifs à Libreville et dans plusieurs villes de province, traumatisant un pays plutôt habitué à la paix civile.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.