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Au Congo, les rebelles du M23 font la paix

La République démocratique du Congo et les rebelles du M23 doivent signer le 11 novembre un accord de paix à Kampala en Ouganda. L'Ouganda où le leader du mouvement a trouvé refuge avec le gros de ses troupes. Un épilogue surprise d'un conflit démarré en avril 2012
Article rédigé par Jacques Deveaux
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Les rebelles du mouvement M23 ont annoncé un cessez-le-feu. (AFP/Phil Moore)

Il aura suffi d'une dizaine de jours aux forces de l'armée congolaise, pour mettre en déroute le M23. Les hommes de ce groupe sont d'anciens rebelles de l'ethnie Tutsie. Après un précédent accord de paix, ils avaient intégré l'armée régulière congolaise.
Mais l'accord signé le 23 mars 2009, avait vite volé en éclat. Les rebelles avaient alors pris le nom de M23 pour dénoncer les promesses non tenues.

L'ONU a régulièrement accusé les voisins ougadais et rwandais d'avoir aidé le M23. Du reste, c'est en Ouganda que se sont réfugiés les rebelles. Leur chef, Sultani Makenga, est accompagné de 1500 hommes armés.

Il y a un an, le M23 s'était emparé de Goma, la capitale du Nord-Kivu. A l'époque, il n'avait guère rencontré de résistance. Et si cette fois l'armée régulière congolaise a pu être supérieure, c'est en partie grâce à la pression des Etats-Unis sur le Rwanda. Désormais, la question est de savoir quel sort sera réservé à ces hommes ? Certains sont sous le coup de sanctions de l'ONU pour des violations graves des droits de l'Homme.

L'avenir du pays passera par l'avenir de ces combattants. S'ils sont menacés ils pourraient relancer la guerre.

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