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Coronavirus : au Rwanda, les enfants pauvres vont au travail plutôt qu’à l’école

Article rédigé par franceinfo Afrique avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min

Après sept mois de fermeture à cause de la pandémie, les collèges et les lycées ont rouvert en novembre.

Depuis le 2 novembre 2020 au Rwanda, les enfants peuvent retourner à l’école. Mais la pandémie de coronavirus a impacté l’économie du pays et certains parents devenus trop pauvres ou ayant perdu leurs emplois ne peuvent plus assurer les frais de scolarité de leurs enfants et les envoient au travail.

Samba Mbaye, représentant du FMI à Kigali cité par RFI, déclare : "Avant la Covid-19, le Rwanda connaissait une très forte croissance. En 2019, il était même dans le Top 5 mondial. Avant la crise, nous avions prévu une croissance de 8% pour 2020. En juin, nos prévisions sont tombées à 2%. Aujourd’hui, nous sommes en train de revoir les chiffres et il semble que l'on se dirige sous la barre des 2%."

La Commission gouvernementale des droits de l’Homme appelle les députés à prendre des mesures pour stopper l’exploitation des enfants. Et depuis le début de la pandémie, les autorités rwandaises diffusent des campagnes de sensibilisation sur les réseaux sociaux, précise Simon Wohlfahrt dans un reportage diffusé sur Arte.

En 2011, la Commission nationale pour les enfants a été créée au Rwanda faisant de la promotion de leurs droits une priorité pour le gouvernement. La scolarisation permet non seulement de leur éviter le travail forcé, mais encore de développer la connaissance et les compétences nécessaires pour contribuer à la société et à sa croissance.

6 photos datées de novembre de Simon Wohlfahrt illustrent ce propos.

Les parents d'Ellie n'ont plus le revenu suffisant pour payer ses frais de scolarité. Pour subvenir aux besoins de la famille, elle coupe et ramasse de l’herbe pour le bétail.      (SIMON WOHLFAHRT / AFP)
Certains travaillent jusqu’à 10 heures par jour, car faire des sacs de fourrage peut rapporter 7 euros par mois.   (SIMON WOHLFAHRT / AFP)
D’autres enfants travaillent dans des briqueteries de façon clandestine car la loi l’interdit.    (SIMON WOHLFAHRT / AFP)
Beaucoup ne peuvent pas retourner chez leurs parents, alors ils s’installent chez leurs patrons.      (SIMON WOHLFAHRT / AFP)
Remplir et décharger des camions de briques rapporte environ 3 euros par jour.      (SIMON WOHLFAHRT / AFP)
Mais ce travail peut s’avérer difficile pour le plus jeunes et entraîner des blessures physiques.     (SIMON WOHLFAHRT / AFP)

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