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Ghana: du plastique recyclé dans l'asphalte des routes
Publié le 18/04/2018 07:37
Mis à jour le 18/04/2018 08:49
Dans la capitale Accra, au lieu de se plaindre comme la plupart des habitants, de la multiplication des monticules de déchets le long des rues, l'ingénieur Nelson Boateng a eu l'idée de les transformer en argent. En leur donnant une utilité. Le jeune entrepreneur a fait ce constat: sur les 22.000 tonnes de déchets en plastique produites par le Ghana chaque année, 2% seulement sont recyclées.
Plastique au Ghana: avant (haut de l'image) / après
Dans cette entreprise, créée en 2017 et dirigée par Nelson Boateng, le plastique est transformé en pavés destinés à la construction des routes. Moyennant plusieurs étapes. (Cristina ALDEHUELA / AFP)
Presque tous les types de plastiques peuvent être utilisés, notamment les sacs en plastique, qui font l'objet d'un vif débat depuis plusieurs mois dans le petit pays d'Afrique de l'Ouest, pour savoir s'il faut interdire ou non leur utilisation.
(Cristina ALDEHUELA / AFP)
Le recyclage emploie 30 employés permanents et 40 ouvriers occasionnels. Les différents plastiques sont broyés puis légèrement fondus pour devenir une pâte qui sera mélangée à du sable.
(Cristina ALDEHUELA / AFP)
L'asphalte est produit par la société de Nelson Boateng selon cette recette: 70% de plastique broyé et de 30% de sable. Les pavés en plastique recyclé sont vendus un dollar pièce, contre 1,50 dollar pour les pavés traditionnels en béton.
(Cristina ALDEHUELA / AFP)
Le mélange de plastique et de sable est cuit au four dans les moules et ressort sous forme de pavés. Des pavés qui «s'avèrent plus solides que les blocs de béton» utilisés d'habitude pour faire des trottoirs ou paver des routes, assure M. Boateng.
(Cristina ALDEHUELA / AFP)
Nelplast Ghana Ltd est encore en phase de test, avec une capacité de production limitée, faute d'équipements suffisants. «Pour l'instant, nous sommes capables de produire 200 blocs par jour à partir de 2 tonnes de matière première», explique Ebenezer Owusu Marfo, le chef des opérations à l'usine.
(Cristina ALDEHUELA / AFP)
Le ministère ghanéen de l'Environnement s'est montré intéressé par l'initiative de M. Boateng. Il a déjà utilisé ses pavés dans un quartier de la capitale récemment. Le chef d'entreprise espère recevoir encore plus de soutien et pourquoi pas, décrocher d'importants contrats de travaux publics.
(Cristina ALDEHUELA / AFP)
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