Cet article date de plus de six ans.
Maroc: un Français de 61 ans arrêté pour «outrage au drapeau» à Marrakech
La vidéo d’un Français la taille ceinte d’un drapeau marocain dansant sur une table a choqué les réseaux sociaux marocains. La police judiciaire de Marrakech a ouvert une enquête pour «outrage porté au drapeau marocain». L’homme, cuisinier de 61 ans, selon la presse marocaine, risque une peine de prison pouvant aller de un an à cinq ans.
Publié
Temps de lecture : 2min
L’homme a été arrêté moins de 24 heures après l’ouverture d’une enquête pour «outrage porté au drapeau marocain» par la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN). La vidéo a scandalisé les réseaux sociaux marocains. On y voit un homme sexagénaire, paré d’un drapeau, se livrant à «des actes suggestifs qui méprisent le drapeau national», selon le communiqué de la DGSN.
«Acte criminel»
«Une enquête est en cours afin de déterminer les tenants et aboutissants de ces actes criminels et les circonstances de leur tournage et de leur promotion», avant que le mis en cause ne soit déféré devant la justice, indique la DGSN. Selon les médias marocains, l’homme, un cuisinier français de 61 ans résidant à dans le quartier chic Guéliz à Marrakech, serait propriétaire d’un restaurant et bar à vin.
Selon Le Site info, la vidéo a été tournée fin août 2018 à Marrakech, lors du mariage du cuisinier. Il a été arrêté mercredi 5 septembre 2018 et son passeport confisqué, son épouse a également été entendue par la police marocaine.
Le code pénal marocain prévoit une peine de prison «de six mois à trois ans et d’une amende de 10.000 à 100.000 dirhams quiconque porte outrage (...) à l’emblème et aux symboles du Royaume». Et si «l’outrage» a lieu en public, la peine encourue est de un an à cinq ans de prison et d'une amende de 10.000 à 100.000 dirhams (912 euros à 9120 euros).
Si les accusés sont jugés coupables, ils peuvent être interdits de séjour au Maroc pour une durée maximale de dix ans.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.