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Noël, Nouvel an…Des fêtes interdites dans certains pays musulmans

Le mouvement palestinien Hamas qui gouverne la bande de Gaza a interdit cette année les célébrations de la Saint Sylvestre dans les lieux publics. Comme les islamistes palestiniens, certains pays musulmans ont boycotté les fêtes chrétiennes de fin d’année.
Article rédigé par Eléonore Abou Ez
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Des hommes masqués en compagnie d'un homme déguisé en père Noël dans la ville de Gaza, le 25 décembre 2015,  lors d'un rassemblement en hommage à des Palestiniens tués par des  tirs israéliens. (AFP/ Momen Faiz/NurPhoto)

Les restaurants, les hôtels ou les salles de fête resteront fermées ce jeudi 31 décembre 2015 à Gaza. Le ministère de l’Intérieur a interdit les célébrations du Nouvel an jugées «incompatibles» avec les valeurs et traditions de la religion musulmane. Une première dans cette enclave palestinienne.
 
 Bruneï dit Non à Noël
La soirée du Nouvel an sera très sobre aussi à Brunei, un petit Etat
sur l'île de Bornéo où Noël a été banni aussi. Une mesure prise par le tout puissant sultan Hassanal Bolkiah qui instaure en 2014 la charia (loi islamique) dans son pays. Les contrevenants encouraient 5 ans de prison et 20 000 dollars d’amende.

La Somalie et le Tadjikistan aussi
Le gouvernement somalien a interdit lui aussi les célébrations de Noël et du Nouvel An. Le gouvernement a mis en avant des raisons de sécurité avec les risques d’attentats mais aussi parce que les fêtes de fin d’année «sont contraires à la culture islamique et pourraient nuire à la foi de la communauté musulmane» selon le Cheikh Mohamed Khayrow, directeur général du ministère des Affaires religieuses.

Le Tadjikistan a de son côté interdit les feux d’artifice, les cadeaux ou tout autre signe festif lié à Noël comme le souligne le site russe Sputnik qui rappelle que le pays avait adopté ces mesures depuis quelques années déjà. 

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