La Tunisie a peur du retour des jihadistes
L'inquiétude grandit en Tunisie face à la perspective du retour de milliers de jihadistes. Ce week-end, les autorités tunisiennes ont arrêté trois proches d'Anis Amri, l'auteur de l'attaque au camion à Berlin.
Les Tunisiens manifestent par centaines contre le retour au pays de leurs compatriotes jihadistes. 800 seraient déjà de retour après avoir combattu dans les rangs de Daech. Une situation critique. La Tunisie compte plus de 5 000 de ses ressortissants dans les zones de combat : Syrie, Irak et Libye. Un record pour un pays d'à peine onze millions d'habitants.
Plus de cent morts
Une angoisse ravivée par les derniers attentats. À Berlin, le tueur présumé Anis Amri était tunisien, comme l'était Mohamed Bouhlel, l'auteur de l'attaque au camion à Nice. Les terroristes ont frappé aussi en Tunisie : attentats du musée du Bardo et de la plage de Sousse, attaques contre un bus de la garde présidentielle, contre des bâtiments officiels à la frontière avec la Libye. Les autorités lancent des opérations militaires, mais ça ne suffit pas. La Tunisie, un pays fragile que les manifestants veulent défendre face au terrorisme.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.