Militant nationaliste tunisien, Habib Bourguiba crée en 1934 le Néo-Destour et devient le «Combattant suprême» de la lutte contre l’impérialisme français. Arrêté à maintes reprises et exilé par les autorités du protectorat français, il finit par obtenir l’indépendance de la Tunisie en 1956 et fonde la République dont il devient le président en 1957.
Luxe de précautions pour déplacer la statue équestre de Habib Bourguiba... ... et ramener ainsi le père de la démocratie tunisienne des faubourgs de La Goulette à sa place originelle en plein centre de la capitale. La statue avait été déboulonnée et exilée au nord de Tunis juste après le coup d'Etat de Ben Ali contre Habib Bourguiba. Après 29 ans d'absence, elle revient devant le ministère de l'Intérieur. Même si au bout de 20 ans de pouvoir, la fin de la présidence de Bourguiba fut marquée par sa santé déclinante, la montée du clientélisme et de l’islamisme, la population lui fut reconnaissante de son rôle dans la création d'une Tunisie démocratique et laïque. Hommage au grand homme pour les uns, retour en arrière pour les autres, la réinstallation du monument sur l'avenue qui porte son nom ne laisse pas les Tunissois (ni les Tunisiens) indifférents.
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