Un contrat de cinq milliards d'euros pour l'avion Rafale
L'achat de 24 avions Rafale par l'Égypte est une opportunité économique pour le groupe Dassault et ses sous-traitants, soit plus de 7 000 emplois en France.
C'est le résultat d'une négociation de trois mois entre la France et l'Égypte, un premier contrat d'exportation de l'appareil Rafale, inédit depuis la création du modèle il y a 30 ans.
Mais au-delà de la fierté nationale, c'est aussi une très bonne nouvelle pour le groupe Dassault Aviation, ses salariés et sous-traitants. Ce contrat, c'est du travail pour le site d'assemblage de Mérignac (Gironde) mais aussi le site de Biarritz, où sont fabriqués les tronçons arrière, de Poitiers qui s'occupe des verrières, d'Argonay (Haute-Savoie) qui fait les commandes vol, et pour Argenteuil (Val-d'Oise) où sont conçus les fuselages. En ajoutant les sous-traitants, cela représente 7 000 emplois en France.
L'Égypte pourra-t-elle payer ?
Même si l'accord est signé lundi au Caire entre les États français et égyptien, il faudra ensuite que le client puisse fournir les 5,2 milliards d'euros de la vente des Rafale.
Mais l'Égypte n'est pas en mesure de payer seule et un plan de financement est prévu : l'État apporte 500 millions d'euros d'acompte, puis paiera 2,1 milliards d'euros de fonds propres. Il fera ensuite appel à des emprunts pour compléter les 2,6 milliards manquants, via des banques françaises ou encore aupères d'alliers comme l'Arabie Saoudite.
Si l'Égypte n'arrive pas à trouver les fonds, la France s'est portée garante pour la moitié de la somme globale.
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