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Zimbabwe : Evan Mawarire, le pasteur qui fait trembler Robert Mugabe
Ce père de famille de 39 ans était encore inconnu il y a quelques mois. Affilié à aucun parti et friand des réseaux sociaux, le pasteur Evan Mawarire s’est décidé à prendre la parole parce qu'étranglé par les frais de scolarité de ses enfants. Le succès a été immédiat. Les Zimbabwéens, paupérisés par une inflation record et une économie à genoux, se sont reconnus en lui.
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«Nous sommes dans une situation où il est désormais trop difficile pour chacun de cacher sa bataille personnelle. On ne peut plus garder le silence», disait Evan Mawarire, avant d’être incarcéré pendant 48 heures. La justice avait fini par rejeter l'inculpation de tentative de renversement du gouvernement. Le pasteur est devenu du jour au lendemain le principal adversaire du président Robert Mugabe, au pouvoir depuis 1980. Le chef de file du mouvement citoyen de contestation au Zimbabwe s’étonne presque de sa soudaine notoriété : «C'est un progrès que les gens sortent de leur coquille. Ce sont les citoyens, pas un parti politique, qui veulent un meilleur Zimbabwe».
Le Zimbabwe n’arrive pas à s'extraire du marasme économique. «En raison d’une grave crise de liquidité de l’économie, l’accès à l’argent liquide est désormais problématique. Depuis le 5 mai 2016, le montant plafonné de devises que les voyageurs sont autorisés à sortir du Zimbabwe s’élève à 1.000 USD ou 1.000 EUR ou 20.000 ZAR (Rands sud-africains). Toutes les espèces en devises détenues par un voyageur pour un montant supérieur aux plafonds indiqués sont susceptibles d’être saisies et confisquées », prévient le Quai d’Orsay.
L’homme est de tous les combats. Il participé à de nombreuses manifestations et grèves pour protester contre le retard dans le versement des salaires, la corruption de la police et des restrictions imposées dans l'importation de produits de première nécessité.
Exil ou affaire privée? Son voyage, cette semaine, à Pretoria a été très commenté sur les réseaux sociaux. Le pasteur a tenu à rassurer ses sympathisants… et ses détracteurs. «Je suis en voyage d'affaires, un voyage qui était prévu de longue date, comme j'ai pu le faire auparavant. Je vais retourner au Zimbabwe, ma famille est au Zimbabwe, l'église que je préside est au Zimbabwe et c'est mon pays. Je n'ai pas fui, j'ai bien eu mon passeport tamponné à la frontière et j'ai une date de retour au pays. Alors on va continuer la lutte », promet-il à la BBC.
L'Afrique du Sud, pays le plus industrialisé d'Afrique, abrite une forte communauté zimbabwéenne: plusieurs millions de Zimbabwéens s'y sont réfugiés en raison de la répression et de la crise économique qui dure depuis le début des années 2000 dans leur pays. «Le monde dans lequel j'évolue désormais nécessite que je vienne ici rencontrer des citoyens pour les informer des derniers développements au Zimbabwe et que j'entende leurs avis», explique le pasteur honni du régime.
Le Zimbabwe n’arrive pas à s'extraire du marasme économique. «En raison d’une grave crise de liquidité de l’économie, l’accès à l’argent liquide est désormais problématique. Depuis le 5 mai 2016, le montant plafonné de devises que les voyageurs sont autorisés à sortir du Zimbabwe s’élève à 1.000 USD ou 1.000 EUR ou 20.000 ZAR (Rands sud-africains). Toutes les espèces en devises détenues par un voyageur pour un montant supérieur aux plafonds indiqués sont susceptibles d’être saisies et confisquées », prévient le Quai d’Orsay.
L’homme est de tous les combats. Il participé à de nombreuses manifestations et grèves pour protester contre le retard dans le versement des salaires, la corruption de la police et des restrictions imposées dans l'importation de produits de première nécessité.
A thank you gift for all Pastors - Evan Mawarire #ZimShutDown #Tajamuka - https://t.co/msiInuextM pic.twitter.com/i1Lawu6yqL
— Nehanda TV (@NehandaTV) July 10, 2016
Exil ou affaire privée? Son voyage, cette semaine, à Pretoria a été très commenté sur les réseaux sociaux. Le pasteur a tenu à rassurer ses sympathisants… et ses détracteurs. «Je suis en voyage d'affaires, un voyage qui était prévu de longue date, comme j'ai pu le faire auparavant. Je vais retourner au Zimbabwe, ma famille est au Zimbabwe, l'église que je préside est au Zimbabwe et c'est mon pays. Je n'ai pas fui, j'ai bien eu mon passeport tamponné à la frontière et j'ai une date de retour au pays. Alors on va continuer la lutte », promet-il à la BBC.
L'Afrique du Sud, pays le plus industrialisé d'Afrique, abrite une forte communauté zimbabwéenne: plusieurs millions de Zimbabwéens s'y sont réfugiés en raison de la répression et de la crise économique qui dure depuis le début des années 2000 dans leur pays. «Le monde dans lequel j'évolue désormais nécessite que je vienne ici rencontrer des citoyens pour les informer des derniers développements au Zimbabwe et que j'entende leurs avis», explique le pasteur honni du régime.
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