Chili : le président propose des mesures pour tenter d'éteindre la contestation
Sebastian Piñera, dirigeant de centre-droit, a notamment évoqué l'instauration d'un salaire minimum garanti, la hausse des retraites et la stabilisation des coûts de l'électricité.
Face à la violente contestation qui fait rage au Chili, le président Sebastian Piñera a proposé, mardi 22 octobre, une série de mesures destinées à dissiper le mouvement antigouvernemental. Le dirigeant de centre-droit, dont certains contestataires appellent à la démission, a dit qu'il espérait transformer les manifestations en une "opportunité" pour le Chili, "rattraper le temps perdu" et "prendre des mesures concrètes" pour mettre fin aux inégalités économiques qui alimentent la colère au sein du pays.
"Il est vrai que les problèmes se sont accumulés pendant des décennies et que les différents gouvernements n'ont pas été en mesure de reconnaître la situation dans toute son ampleur", a déclaré Sebastian Piñera lors d'un discours depuis le palais présidentiel, mardi soir. Et d'ajouter : "Je reconnais et demande pardon pour ce manque de vision." Le président chilien a évoqué, entre autres, l'instauration d'un salaire minimum garanti, la hausse des retraites et la stabilisation des coûts de l'électricité.
Au moins 15 personnes ont été tuées et 5 400 arrêtées lors des manifestations qui ont débuté après l'annonce de la hausse du prix des titres de transport. De nouvelles manifestations sont attendues mercredi, de même qu'une grève générale en solidarité avec les contestataires, à laquelle prendront part fonctionnaires, enseignants ou encore employés de Codelco, principal producteur de cuivre au monde.
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