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Colombie : la guérilla de l'Armée de libération nationale dément tout cessez-le-feu avec le gouvernement

Le gouvernement colombien avait annoncé dimanche avoir conclu un cessez-le-feu "bilatéral" de six mois avec les principaux groupes armés opérant dans le pays.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Les commandants de la guérilla de l'Armée de libération nationale rencontrent des membres de la délégation du gouvernement colombien, lors de la clôture des pourparlers de paix à Caracas, le 12 décembre 2022, au Venezuela. (PEDRO RANCES MATTEY / ANADOLU AGENCY / AFP)

La guérilla colombienne de l'Armée de libération nationale (ELN, guévariste) a démenti mardi 3 janvier tout cessez-le-feu bilatéral avec le gouvernement en Colombie. "La délégation de l'ELN n'a pas discuté avec le gouvernement de Gustavo Petro d'une quelconque proposition" en ce sens, a affirmé cette organisation rebelle dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux et signé de son "commandement central".

Le gouvernement a annoncé dimanche avoir conclu un cessez-le-feu "bilatéral" de six mois avec les cinq principaux groupes armés opérant en Colombie, dont l'ELN, avec laquelle il est engagé dans de nouvelles négociations de paix. "Nous avons déclaré à plusieurs reprises que l'ELN ne se conformait qu'à ce qui était discuté et convenu à la table de dialogue à laquelle nous participons. Un décret gouvernemental unilatéral ne peut être accepté comme [constituant] un accord", assène dans son communiqué la dernière guérilla constituée comme telle encore active dans ce pays.

"Au cours du dernier cycle de négociations qui s'est déroulé au Venezuela et qui s'est terminé le 12 décembre, seul ce qui avait été annoncé (...) a fait l'objet d'un accord", tandis que des "ajustements ont été apportés à l'ordre du jour et soumis pour consultations, tant au président [Petro] qu'au commandement central" de l'ELN, explique cette dernière. Un prochain cycle de négociations doit avoir lieu prochainement, à une date non encore connue, au Mexique, où "il a été convenu de compléter l'ajustement de l'ordre du jour", toujours selon l'ELN.

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