Haïti : le Premier ministre Ariel Henry démissionne en pleine vague de violences des gangs

Le départ du chef du gouvernement était réclamé par les bandes armées et une partie de la population.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 1min
Le Premier ministre haïtien Ariel Henry intervient à l'université USIU de Nairobi, au Kenya, le 1er mars 2024. (SIMON MAINA / AFP)

Il était contesté et confronté à une vague de violences des gangs dans son pays. Le Premier ministre haïtien Ariel Henry a démissionné lundi 11 mars. "Nous prenons acte de la démission du Premier ministre Ariel Henry", a déclaré Mohamed Irfaan Ali, président du Guyana et de la Communauté des Caraïbes (Caricom), à l'issue d'une réunion en Jamaïque consacrée à la crise en Haïti.

Port-au-Prince a continué durant le week-end à s'enfoncer dans la crise sécuritaire. La capitale haïtienne était en effet le théâtre d'affrontements entre policiers et bandes armées, qui s'en prenaient à des sites stratégiques comme le palais présidentiel, des commissariats et des prisons. L'Union européenne a ainsi annoncé l'évacuation de l'ensemble de son personnel sur l'île.

Le départ du chef du gouvernement, réclamé par les gangs et une partie de la population, laisse place à l'espoir d'un apaisement. Lors d'une conférence de presse, Mohamed Irfaan Ali a annoncé qu'"un accord de gouvernance transitoire ouvrant la voie à une transition pacifique du pouvoir, à la continuité de la gouvernance, à un plan d'action à court terme en matière de sécurité et à des élections libres et équitables" a été trouvé.

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