La guérilla colombienne prête à relâcher le journaliste français

Roméo Langlois bientôt libre ? Quinze jours après la capture du journaliste français dans le sud de la Colombie, la guérilla des Farc a proposé dimanche 13 mai au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) de lui remettre son otage.

"Nous nous réjouissons de l'annonce de la libération et nous sommes prêts pour l'organiser où que ce soit et au plus tôt", a indiqué Jordi Raich, délégué du CICR en Colombie. "La prochaine étape, c'est de connaître la date et le lieu. Ils ne nous ont rien dit à ce sujet", a-t-il précisé, assurant que l'organisme humanitaire était prêt à "se mettre en marche à tout moment", y compris par "voie terrestre ou fluviale".

Les Farc veulent associer un représentant de François Hollande à la libération

La guérilla a également proposé d'associer l'ex-sénatrice Piedad Cordoba, médiatrice auprès de la rébellion et "un représentant personnel du nouveau président français François Hollande". Cette déclaration des Farc constitue un revirement de la part de la rébellion qui avait d'abord qualifié le journaliste de "prisonnier de guerre", au motif qu'il portait un gilet pare-balles et un casque de l'armée, liant sa libération à un débat sur l'information en Colombie.

Correspondant de la chaîne France 24, Roméo Langlois, 35 ans, a été capturé le 28 avril lors d'un combat entre les rebelles marxistes et une brigade de l'armée qu'il accompagnait pour filmer une opération anti-drogue dans le département de Caqueta, fief de la guérilla, à la lisière de la forêt amazonienne.