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Le journaliste Roméo Langlois est bien aux mains des Farc

La guérilla colombienne a transmis un message, qui a été "authentifié", annonçant la capture du journaliste français de France 24.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le général Javier Rey a écarté l'idée de créer une zone démilitarisée pour libérer Roméo Langlois, le 1er mai 2012 à Florencia (Colombie). (GUILLERMO LEGARIA / AFP)

Roméo Langlois est bien tombés dans les mains des Farc, les Forces armées de Colombie. "Ces terroristes ont envoyé à des radios locales un message qui a été authentifié. Dans ce message, ils reconnaissent qu'ils détiennent Roméo", a déclaré mercredi 2 mai le général Javier Rey, commandant de l'armée de l'air colombienne. Du coup, les opérations militaires ont été "suspendues" dans la région où il a été capturé afin de "favoriser" sa libération.

"Nous sommes très préoccupés par la santé de Roméo", a par ailleurs confié Daniel Muñoz, délégué du CICR, le Comité international de la Croix Rouge, dans le département de Caqueta (sud de la Colombie). Le journaliste de France 24, Roméo Langlois, âgé de 35 ans, a disparu le 28 avril dans ce département. Il avait été blessé au bras lors de combats.

Pas de zone démilitarisée pour évacuer le journaliste

Le général Rey avait indiqué à l'AFP que les autorités militaires allaient entrer en contact avec les responsables du Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Des discussions qui permettraient de "voir comment peut s'organiser le processus de libération" du reporter. Le général a écarté la possibilité de créer une zone démilitarisée pour permettre cette éventuelle libération, affirmant que les ravisseurs du Français peuvent le libérer "dans n'importe quel village ou le remettre à la délégation française qui est venue ou à la Croix-Rouge"

Roméo Langlois a disparu samedi, alors que la patrouille qu'il accompagnait pour un reportage sur la lutte contre le trafic de drogue dans le département de Caqueta (sud) a été prise sous le feu d'un groupe décrit par les autorités comme appartenant aux Farc. Trois militaires et un policier ont péri dans l'attaque et le journaliste français a été blessé au bras gauche.

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