Mexico : 32 morts et plus de 100 blessés dans l'explosion d'un gratte-ciel
La déflagration serait due à "une accumulation de gaz dans un local électrique" qui dessert cette tour de 54 étages appartenant au géant pétrolier Pemex.
Une violente explosion, manifestement due au gaz, a tué, jeudi 31 janvier, au moins 32 personnes et en a blessé une centaine à Mexico. Les faits se sont déroulés dans un gratte-ciel de 214 m de haut qui abrite le siège du géant pétrolier Pemex. Les secouristes recherchent encore d'autres victimes dans les décombres.
Le drame s'est produit au moment où la majorité des quelque 3 500 employés de Pemex s'apprêtaient à quitter leur travail. "C'était terrible, la tour tremblait et des débris ont commencé à tomber, on ne pouvait même pas voir les gens qui étaient à côté de nous", a témoigné Cristian Obele, un employé de Pemex.
Les chaînes de télévision ont rapidement montré des images de débris jonchant la rue et de secouristes se frayant un passage pour transporter des blessés.
"Accumulation de gaz dans un local électrique"
Selon un porte-parole du Service de la protection civile de Mexico, la déflagration semblait être due à "une accumulation de gaz dans un local électrique" qui dessert cette tour de 54 étages.
Pemex, quatrième compagnie pétrolière au monde avec une production de quelque 2,5 million de barils par jour, avait édifié ce gratte-ciel dans les années 1980. Il s'agissait, à l'époque, du plus haut building d'Amérique latine.
L'entreprise a déjà été frappée par plusieurs drames. En 2012, une violente explosion accidentelle avait tué 30 personnes sur un de ses sites gaziers près de Reynosa, non loin de la frontière américaine. En décembre 2010, un de ses oléoducs avait explosé à San Martin Texmelucan, dans le centre, tuant 29 personnes et faisant plus de 50 blessés. Et en 2007, 21 employés de Pemex avaient péri dans une impressionnante fuite de gaz sur une plate-forme pétrolière dans le golfe du Mexique, la plupart se noyant après avoir paniqué et sauté dans l'eau.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.